Une exposition étonnante à découvrir à l’office du tourisme jusqu’au 19 octobre. L’artiste propose, tour à tour, peintures et photomontages de son cru. Innovant…
photo : Un musée ultra contemporain dans l’enceinte du château et dominant la ville : un photo montage surréaliste mais magnifique
Quillan, ville typique encerclée de montagnes. Son château, son église, son cœur historique…
Et si une architecture contemporaine venait à s’immiscer dans ce doux paysage de cartes postales ?
L’idée semble loufoque et pourtant, ce Quillan, lili-oto l’a rêvé.
Nouveau paysage urbain ?
Une cité des trois quilles imaginées par un artiste « habitué, familiarisé et façonné par les mégalopoles ».
Et qui se reflète dans une exposition novatrice « série d’utopies architecturales et urbanistiques de la ville » dans laquelle « un fou pensant » propose des réalisations impressionnantes « d’irrationalité » - comme il se plaît tant à le dire, tout à fait réalisable.
Jusqu’au 19 octobre, le spectateur intrigué pourra découvrir, à l’office du tourisme Aude en Pyrénées, les photomontages de Lili-oto. Une sculpture volant au dessus du Pont Vieux, un musée ultra contemporain dans l’enceinte du château, dominant la ville, ou, encore, un lac aux cigognes bordant l’espace cathare, avec, au loin, un local d’art contemporain (douce rêverie ou proposition concrète ?...)
« Des utopies qui conjuguent l’absurde, la liberté, l’illusion et une certaine insouciance » que l’artiste revendique.
Il projette des idées sans qu’on ne lui impose rien. Le visionnaire, par nature, se met toujours en danger.
« Ces œuvres expriment une rupture radicale entre notre univers de la raison et de la logique opposé à cette quête permanente de l’improbable chez l’artiste, explique Lili-Oto.
Utopie et chimères. Et puisque cet homme a été toujours bercé par l’illusion, il nous offre ses chimères, aux côtés de ses utopies… L’iréalisables devient alors réalité. Comme dans un rêve…
Alors, osez rencontrer le Quillan que vous n’auriez jamais imaginé !
Journaliste Caroline Valenti
Journal l’Indépendant.
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