L’exposition Utopies et réalités de Lili-Oto
A la maison du Tourisme de Quillan, du 6 octobre au 19 octobre 2008, Lili-Oto présente son travail, une série d’utopies architecturales et urbanistiques de la ville de Quillan nécessitant des dispositifs gigantesques pour des mégaprojets, certains dignes de nos grandes métropoles françaises. Un nouveau paysage urbain pour Quillan ? Un Quillan rêvé dans l’imaginaire d’un artiste habitué, familiarisé et façonné par les mégalopoles. Des utopies qui conjuguent l’absurde, la liberté, l’illusion et une certaine insouciance que Lili-Oto revendique. Ces montages photos expriment une rupture radicale entre notre univers de la raison et de la logique opposé à cette quête permanente de l’improbable chez les artistes. L’artiste nous propose: un « lac aux cigognes » bordant l’espace Cathare, d’enfouir l’église sous la place de la République imaginant la visite des catacombes de Quillan en passant par son clocher, un musée ultra-contemporain dans l’enceinte du château dominant la ville, une sculpture volant au dessus du vieux pont… originaire de La Clayette en Bourgogne, où il est né en 1956, Lili-Oto vit et Travaille à Quillan depuis un an. Ils collectionnent les expositions des grandes villes de France, telles Paris, Lyon et Bordeaux depuis 1989. Son parcours artistique est passé par l’audiovisuel, au sein duquel il a exercé des activités de chef décorateur, il est romancier, il a été peintre décorateur d’opéra (festival Berlioz à Lyon), il a même inventé une peinture indélébile sur P.V.C semi-rigide. Il crée de nouveaux concepts artistiques depuis longtemps, le dernier c’est [ l’art net et l’art digital*] ; les autres matériaux et medium utilisés : la terre, l’osier, le textile, le fil d’écosse, le bois, le métal, le film P.V.C… J’en passe. Un artiste passionnant et « riche » à retrouver à l’office du tourisme de Quillan. Vous pouvez le rencontrer…
Clo du Petit Journal
Notes: Bien sûr Lili-Oto n’a pas inventé le concept de [ l’art net et l’art digital*] mais utilise une autofiction virtuel en utilisant une multitude de blogs comme medium sur le net ou le web, il a crée la bitridimensionnalité en art contemporain avec des cônes de lumière en 1987-88, l’artjacking en 1991 en revenant des Etats-Unis où il avait découvert le car-jacking, le concept d’Artoong Gallery un concept d’un cirque et d’art contemporain de rue en 1992, le concept de l’ethnologie de l’insignifiant en 2005, le concept d’art divisé en deux grandes catégories ; les formes latentes et les formes potentielles en 2005, l’art inertiel en 2006, la notion de temps surdéterminé dans l’espace-temps lié à l’art contemporain en 2006, etc. Lili-Oto pendant de nombreuses années comme beaucoup d’artistes en France a souvent été dépossédé de ses inventions ou de ses créations par de soi-disant « artistes » soutenus par des institutions culturelles françaises et ça a commencé déjà à l’époque où il était étudiant aux beaux Arts, l’ayant dénoncé publiquement en 1983, il a été d’ailleurs viré de l’école des Beaux Arts.
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