La ville de Narbonne et la communauté d'agglomération du Grand Narbonne ont la chance d'être habitées par une créativité croissante d’artistes talentueux dans l'art contemporain, les arts visuels ou les arts singuliers même si la ville ne possède pas vraiment de politique culturelle en leur faveur. Les deux salles d'exposition de la Poudrière et de la Chapelle des pénitents bleus ne suffisent pas aux attentes des artistes plasticiens qui sont dans l'urgence d'espace de travail. Un grand nombre d'entre eux cherche des ateliers pour pratiquer leur activité artistique, la ville et l'agglo pourraient les aider en débloquant des immeubles appartenant à la ville et en attente de rénovation. Il suffit que les élus se penchent sur ce problème récurent pour les artistes narbonnais et étudient les opportunités sur les plans du cadastre et qu'ils prennent quelques décisions, rien de bien compliqué et ça peut être rapide! Trouver des solutions, c’est le seul mot clé d’une politique culturelle solidaire et équitable pour une municipalité! Avec la montée de l'extrême droite, les artistes ne peuvent plus entendre aujourd'hui de la bouche de Monsieur Jacques BASCOU maire de Narbonne, des élus ou des conseillers municipaux et des adjoints comme Madame Nicole CATHALA déléguée à la Culture et au Patrimoine, ou au parti socialiste narbonnais , "on ne peut rien faire pour vous!", il suffit seulement de se bouger chers élus, sinon on devient l'allié objectif de l'extrême droite !!! Espérons qu'ils seront réagir car l'extrême droite est aux antipodes de nos idéaux, de nos désirs et de notre éthique, nous n'adhérons pas à ses thèses et encore moins à ses objectifs politiques ! Berg!!!! De plus nous connaissons son danger politique et culturel pour les artistes contemporains et la création artistique contemporaine, voir même pour les collections muséales, l’histoire ou l’histoire de l’art fourmille d'exemples !!!

Petit rappel: mouvement artistique allemand de la Nouvelle Objectivité, le très grand artiste allemand Otto Dix dont une grande partie de ses tableaux ont été brulés par les nazis. Ce tableau est le portrait de la journaliste Sylvia von Harden peint par Otto Dix en 1926

A tous ceux qui ont battu le pavé ces dernières semaines. A tous ceux qui ont voulu remettre l'humain au centre des débats et dans nos choix communs de vie. A tous ceux qui ont soutenu les grévistes et les manifestants sans pouvoir pour "x" raisons participer à la grève ou aux manifestations. A tous ceux qui cherchent des solutions pour un monde meilleur, équitable et solidaire. A tous ceux qui se sentent si petits comme l'infime fragment d'une réalité sociale et culturelle dans un monde brisé, dissocié et noyé au plus profond de la sottise tyrannique du néolibéralisme et de sa cruelle mondiabêtisation...

Les deux petits fragments

Tantôt à venir, tantinet prochain

D'un jour tant attendu...


Un petit glaçon

S'est épris

D'un petit caillou...


Blé d'orge sur canapé de glace

Dièdre et Polyèdre prirent place.

Et

De ce jour tant attendu

Le petit caillou s'est épris du petit glaçon...


Conjugués, conjuguant

Mêlant aux pétales de ses cristallines

Le parfum de ses silices

Au grand désespoir des quatre saisons

Ils se sont enfuis

Quelque part...


Où d'étranges silences viennent s'échouer

Dans un jardin sacré humide et doux

Dont seules tes deux lèvres ont encore le secret...

PS : un petit texte que le président de la république est incapable de vous écrire car sa plume est étrangère à tout un peuple

Nous désirons ouvrir un espace d’art contemporain sur Quillan car nous pensons qu’il faut développer une dynamique artistique et culturelle car la commune a une situation géographique favorable, l’absence de lieu équivalent dans la région et la haute vallée de l’Aude et il y a aussi un terreau d’artistes dans l’Aude qui cherchent des espaces de diffusion pour montrer leur création contemporaine. Une expérience qui s’inscrit dans l’évolution des politiques économiques en faveur du tourisme dans la haute vallée. Nous sommes favorables à un effort sur l’éducation artistique et offrir aux scolaires l’accès libre à l’art car c’est un formidable vecteur d’ouverture sur le monde, le refus des écarts et l’isolement du monde rural face à la globalisation et la rencontre des élèves avec des artistes et des oeuvres des arts numériques, de l’art digital ou des arts visuels est un outil indispensable et adapté pour l’épanouissement et le progrès d’une jeunesse qui a déjà dans les campagnes une pratique de la toile ou d’Internet.

La ruralité doit soutenir un socle commun des connaissances et des compétences et doit être le carrefour comme la cité d’une information solidaire qui contribue à l’esprit critique des élèves qui seront mieux armés face aux mutations de plus en plus rapides des bouleversements économiques et culturels dans le monde. La balle est dans le camp des élus, car nous ne pouvons pas financer seul un tel projet et nous avons besoin d’un espace et un minimum d’aide pour mettre en place ce projet.